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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 08:19

PARLER DES PRIMAIRES C’EST SECONDAIRE

La nouvelle mode c’est de parler des primaires à droite et à gauche ; Chacun y va de sa vision, sa stratégie,  montant des échafaudages compliqués …

Nous sommes à plus deux ans de l’échéance présidentielle. En France on sort d’une élection présidentielle puis des élections municipales et européennes, on a dans le viseur des élections départementales puis des régionales  et on pense tout de suite à la suivante soit 2017 avec des primaires en 2016   STOP. Les interventions sur ce sujet, y compris par des membres du gouvernement, sont déplacées, alimentant les chaînes d’information  qui n’attendent que cela , au détriment des vrais sujets.

 La République actuelle, celle  d’un quinquennat  précédant des législatives, n’est plus adaptée. Les enjeux sont autres : économiques, sociaux, environnementales, sociétaux.

Il serait temps que tous les dirigeants s’en aperçoivent au lieu d’échafauder des scénarios qui n’intéressent que le microscope… Il serait urgent que les citoyens soient consultés sur des projets qui les concernent comme la réforme territoriale. Il ne suffit pas de déclarer qu’il faut appliquer une participation active et tout faire pour que les citoyens ne s’en mêlent pas. Changeons les paramètres de la vie locale, retrouvons les vertus de la démocratie participative.

G Martel  Corrèze

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 11:15

MOI PRESIDENT SUR TF1

 

Ce soir je ne vous parlerais pas des déficits, des dettes de la France

Ce soir je ne vous dirais rien de mon ami la finance

Ce soir je n’évoquerais pas  l’attitude de mon premier ministre

Ce soir je ne vous parlerais  pas de tous les couacs des autres ministres

Ce soir je serais prudent sur les questions de l’assurance chômage

Ce soir je n’évoquerais pas la multiplicité des sondages

Ce soir je ferais l’impasse sur les chômeurs, la santé

Ce soir je ne pense pas aux réfugiés de Calais

Ce soir je ne vous parlerais pas de mon ami Mr Gattaz

Ce soir je traiterais de l’augmentation du pétrole et du gaz

Ce soir je ne vous dirais rien sur la proportionnelle, un mot sur le service civique

Ce soir je serais prudent sur la naissance d’une nouvelle République

Ce soir j’évoquerais la mémoire d’un grand dirigeant de Total

Ce soir je ne dirais pas un mot sur la réforme territoriale ni  la réforme fiscale

Ce soir je ne dirais rien sur les paradis fiscaux en France et au Luxembourg

Ce soir j’essaierais de ne faire aucun mauvais calembour

 

Mais ce soir je vous annoncerai deux choses :

La  France sera candidate pour organiser l’Exposition universelle en 2025

Je demanderais que la mairie de Paris soit candidate en 2024 pour les JO

 

Moi Président vous voyez bien que j’ai des idées  

Moi président je ferais le référendum sur le vote des étrangers.

G Martel 19

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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 11:12

 

COMPRENDRE ANALYSER  PROPOSER   : Un livre d’actualité

 

L’association CAP A GAUCHE 19 publie un livre collectif permettant de retracer ses neuf années de fonctionnement, de débats et d’actions. Cet ouvrage, de 200 pages, a pour titre : COMPRENDRE ANALYSER PROPOSER.

Il ouvre des pistes de réflexions pour alimenter le débat d’idée et donner un autre cap à notre société. Il propose, à la discussion, sept thématiques autour d’une sixième République à travers  24 sujets développés et commentés par des personnalités venues participer aux colloques, cafés citoyens, débats ou universités populaires. Il relate, tous les échos qu’en a fait  la presse locale. Il contient également les rencontres de l’association avec les partis de gauche en Corrèze.

Ce livre vous sera présenté lors d’une rencontre avec la population le :

VENDREDI 21 NOVEMBRE à ALLASSAC à 20 H30 Foyer Culturel

(On peut aussi le commander -au prix de 13 euros- en adressant un mail à capagauche19@gmail.com

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15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 11:11

capagauche

Comprendre analyser proposer

 

 
  Rectangle à coins arrondis: FORUM POUR UN NOUVEAU PACTE MAJORITAIRE A GAUCHE

 

 

 

 

 


AVEC

 

GERARD FILOCHE

 Membre du bureau national du PS

 Directeur de la revue Démocratie et socialisme

 

 

DIDIER TESCHER

 Europe Ecologie les Verts

 Premier Adjoint Mairie de Rilhac-Rancon (87)

 

 

 

SAMEDI 22 NOVEMBRE

 15 HEURES

TULLE-

 SALLE DE REUNION DE L’AUZELOU

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30 octobre 2014 4 30 /10 /octobre /2014 11:21

capagauche

  

      COMPRENDRE

            ANALYSER

                     PROPOSER

    « Contribution pour une VIème République »

C  A  P   comme CAP A GAUCHE 19

UN LIVRE de l’ASSOCIATION CAP A GAUCHE 19

Neuf ans d’actions, de débats, de colloques, d’expressions de militants, de personnalités, d’échos de presse……200 pages d’un livre pour GARDER LE CAP

Commande par mail : capagauche19@gmail.com 

Coût 13 EUROS + 2 euros de port à l’ordre de CAP A GAUCHE 19. Indiquer nom et adresse pour envoi.

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22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 08:39

Dans la convocation que vous avez reçue, Georges Martel mettait une phrase en exergue que l’on peut résumer ainsi (en imitant Proust) : A la recherche d’une majorité de gauche ». On aurait pu utilement la  compléter par une autre recherche parallèle, celle d’une autre politique, d’un autre concept de vie, finalement d’une autre humanité. 

De fait il me semble que nous sommes au plan temporel au cœur d’un problème essentiel que l’on peut résumer en posant une question : « où vont nos sociétés ? » Les repères traditionnels disparaissent, alors existe-t-il de nouveaux repères. Si oui sont-ils suffisamment universels pour constituer une nouvelle société ou, au contraire, sont-ils des nouveaux et puissants moyens de division sociale et de hiérarchisation.

La hiérarchisation que j’assimile ici à une structure inégalitaire n’est pas une donnée nouvelle. Elle a toujours eu ses adeptes, ceux d’en haut et ses victimes, ceux d’en bas. Les premiers ont toujours cherché à expliquer ces inégalités et à en montrer la nécessité et la bienfaisance pour la société. Longtemps la justification fut d’ordre surnaturel et ce fut (peut-être est-ce encore ?) une des fonctions des religions, et surtout des églises, que de justifier l’ordre établi par le fait qu’il était issu d’une volonté suprahumaine présentée comme une résultante naturelle hors de portée et hors du champ de l’action des hommes. Dans ce contexte inégalitaire il faut apporter quelques soupapes anti-explosion avec, d’une part, l’assistance aux plus fables sous forme de charité et, d’autre part, la perspective d’une autre vie où « les derniers seront le premiers ».

Si nous sommes encore et peut-être plus encore dans l’inégalité nous ne le sommes pas de la même manière mais la nouvelle manière n’a pas gagné en humanité, en assistance et en compassion.

Aujourd’hui la société demeure brutale et souvent impitoyable. C’est le fameux TINA de Thatcher qui affirme qu’il n’y a pas d’alternative, qu’une seule voie existe : celle que nous subissons et qui est aujourd’hui mondialisée. Il y a quelques jours seulement Valls demandait encore à martine Aubry qui souhaitait des modifications à la ligne économique du Gouvernement « elle est où l’alternative ? » reprenant ainsi cette antienne ressassée. C’est aussi ce que dit le maintenant célèbre Emmanuel Macron lorsqu’il affirme : « une autre politique est un mirage ». Nous sommes donc « à la fin de l’histoire » et l’humanité a trouvé un nouveau dieu : les marchés mais ce pluriel n’est que provisoire et il disparaît déjà au profit du singulier, le Marché  et il aura bientôt une majuscule. Il est partout et nulle part, il n’a pas de visage mais il a ses serviteurs et ses victimes. Il a sa curie et ses états-majors, il a aussi ses déviants pour donner le change. Il est en marche vers la déification ! Il va bientôt devenir le dieu démiurge c'est-à-dire créateur d’un monde nouveau. Bref le libéralisme est parmi nous, alléluia !

Ma présentation peut paraître niaise ou caricaturale, pourtant elle est réelle et dotée d’une efficience importante et capable d’entraîner l’adhésion d’une opinion publique qui, effectivement ne voit pas d’alternative. La nocivité du libéralisme n’est pas une idée spontanément majoritaire, elle ne s’impose pas naturellement même chez ceux qui la subissent avec le plus de force. Ainsi, par exemple, à propos de deux thèmes récemment mis en avant et qui ont fait quelques bruits et  donné lieu à des sondages :

Le contrôle des chômeurs préconisé par Rebsamen a reçu un avis favorable par 72% des sondés. (45% chez les électeurs de Mélanchon et 68% chez les électeurs de Hollande).

L’action gouvernementale en direction des entreprises est jugée insuffisante, « il faut en faire plus » par 63% des personnes contactées. Ce pourcentage s’élève même à 72% pour la catégorie ouvriers et aucune catégorie ne donne une majorité hostile.

Il faut aussi rappeler la progression des concepts d’exclusion à base raciste, religieuse ou xénophobe. Le terrain favori di FN n’est pas un no-man’s land !

Dans ce combat idéologique les armes peuvent paraître inégales. Sans doute le sont-elles, pourtant il ne faut pas désespérer et croire que nous sommes condamnés à subir. Bien sûr nous n’avons pas les moyens financiers de nos adversaires. Les moyens de communication font la part plus belle aux économistes-philosophes-moralistes du camp libéral qu’à ceux qui s’y opposent. Mais ces voix hostiles existent et se manifestent quand même. Notre modeste activité y contribue. Nous sommes à quasi égalité pour utiliser des moyens actuels d’information comme internet. Il peut être le meilleur de ces moyens même si parfois il véhicule le pire. C’est un outil et nous devons veiller à ce qu’on ne l’altère pas en cherchant à l’encadrer au motif qu’il sert à des usages répréhensibles ou inacceptables.

Mais surtout nous ne devons pas désespérer car il existe malgré tout un courant d’opinion qui proteste, résiste, propose et qui constitue une force progressiste. Mais, et on touche là le problème essentiel, il ne parle pas d’une même voix ou tout au moins d’une voix suffisamment homogène pour être crédible et pleinement efficace.

Je reviens ici à la problématique du début de mon propos : « a la recherche d’une majorité de gauche ». Il me semble que cette action et cette recherche est compatible avec les objectifs et les statuts de notre association. Comprendre, analyser, proposer, telle est notre devise, et ces trois verbes illustrent bien les nécessités du moment. Cap à Gauche a bien pour objectif de travailler à fédérer et rassembler ce qui est épars. La tâche est certainement difficile et de longue durée même si son urgence est pourtant évidente. C’est bien le travail des partis politiques qui s’inscrivent dans le combat anti-libéral mais leur force et leur vitalité se sont fortement émoussées pour des causes diverses. Mais ils existent et nous ne devons pas, me semble-t-il, les rejeter même si nos tentatives de contact sont restées sans grand effet.

Le Monde Diplomatique dans son édition de septembre contient un article de Frédéric LORDON intitulé « La gauche ne peut pas mourir » Je vous en conseille la lecture et on peut la favoriser en vous transmettant le texte par internet ou par la poste. En attendant voici deux citations :

 

Dans le débat public ne circulent pas que des sottises : également des poisons. De toutes les navrances complaisamment relayées par la cohorte des experts et éditorialistes, la plus toxique est sans doute celle qui annonce avec une gravité prophétique la fin des catégories « droite » et « gauche », et le dépassement définitif de leur antinomie politique. On n’a pas assez remarqué la troublante proximité formelle, et la collusion objective, du « ni droite ni gauche » de l’extrême droite et du « dépassement de la droite et de la gauche » (« qui ne veulent plus rien dire ») de l’extrême centre.

Etonnante ironie qui veut qu’on pense identiquement dans le marais et dans le marécage, le second poursuivant son fantasme de réconciliation unanimitaire sous le primat de l’identité nationale éternelle, le premier sous l’égide du cercle de la raison gestionnaire telle qu’elle fait « nécessairement » l’accord général — et il faudra sans doute encore un peu de temps pour que le commentariat médiatique, qui défend avec acharnement cette unanimité-là, prenne conscience de ce qu’il a formellement en commun avec ceux qui défendent l’autre.

Passe alors un premier ministre qui vaticine que « oui, la gauche peut mourir  », trahissant visiblement sous la forme d’une sombre prédiction son propre sombre projet, et la cause semble entendue. A plus forte raison quand lui emboîtent le pas quelques intellectuels : « La gauche est déjà morte ; ce qui en survit est soit pathétique, soit parodique ; si on s’occupait d’autre chose ? », déclare Régis Debray au Nouvel Observateur (3 juillet 2014). Mais ce sont deux erreurs en une phrase : l’une qui confond la gauche, comme catégorie politique générale, avec ses misérables réalisations partidaires, l’autre qui, par paraphrase, devrait remettre en tête que si tu ne t’occupes pas de la gauche, c’est la droite qui s’occupera de toi.

 

 

Rétablir la polarité droite-gauche, contre le poison de la dénégation, suppose alors de mettre au clair à nouveau ce que gauche signifie pour circonstancier un peu plus précisément l’idée qu’elle est à l’époque du capitalisme mondialisé. Or cette circonstance tient en un énoncé assez simple : égalité et démocratie vraie ne peuvent être réalisées quand la société est abandonnée à l’emprise sans limite du capital — compris aussi bien comme logique sociale que comme groupe d’intérêt.

Que le capital vise l’emprise totale, la chose découle du processus même de l’accumulation, dont la nature est d’être indéfinie. Aucune limite n’entre dans son concept — ce qui signifie que les seules bornes qu’il est susceptible de connaître lui viendront du dehors : sous la forme de la nature épuisée ou de l’opposition politique. Faute de quoi, le processus est voué à proliférer comme un chancre, développement monstrueux qui s’opère à la fois en intensité et en extension. En intensité, par l’effort de la productivité sans fin. En extension, par l’envahissement de nouveaux territoires, aires géographiques jusqu’ici intouchées, à la manière dont, après l’Asie, l’Afrique attend son tour, mais aussi domaines toujours plus vastes de la marchandisation.

Le capital, à la fois compris comme logique générale et comme groupe social, est une puissance. Or il est d’une puissance de poursuivre indéfiniment son élan affirmatif tant qu’elle ne rencontre pas une puissance plus forte et opposée qui la détermine au contraire — et la tient à la mesure. C’est pourquoi, en l’absence de toute opposition significative, il ne faut pas douter que le capital n’ait autre chose en vue que la mise sous coupe réglée de la société tout entière — soit une tyrannie, douce sans doute, sucrée à la consommation et au divertissement, mais une tyrannie quand même.

Cela étant bien posé, ce qu’est la gauche s’en déduit aisément. La gauche, c’est une situation par rapport au capital. Etre de gauche, c’est se situer d’une certaine manière vis-à-vis du capital. Et plus exactement d’une manière qui, ayant posé l’idée d’égalité et de démocratie vraie, ayant reconnu que le capital est une tyrannie potentielle et que l’idée n’a aucune chance d’y prendre quelque réalité, en tire la conséquence que sa politique consiste en le refus de la souveraineté du capital. Ne pas laisser le capital régner, voilà ce qu’est être de gauche.

 

L’approche théorique doit et peut progresser mais la mise en œuvre concrète est une autre affaire. Il y faudra beaucoup de ténacité et de conviction.

-Il faudra bien sûr essayer d’abord de rapprocher les points de vue parfois très divergents. Par exemple sur l’Europe, faut-il en sortir ou pas, une monnaie unique ou une monnaie commune, revenir aux devises antérieures ?

-Il faudra ensuite répondre à une question se rapportant aux structures à mettre en place et notamment à la question de fond : faut-il un cartel d’organisations ou de partis politiques à l’image du Front de Gauche ou constituer une entité nouvelle, rassembleuse faisant table rase du passé.

-Il faudra encore définir des modes de fonctionnement nouveaux, en rupture avec les formes existantes plus ou moins centralisatrices.

-Il faudra enfin s’entendre sur le positionnement de cette nouvelle structure pour qu’elle apparaisse comme une véritable alternative, un « espace politique distinct » dit Clémentine Autain.

Pour conclure mon propos je continuerai à citer C. Autain :

« Il y a urgence mais il n’y aura pas de raccourci. Ce que nous avons à reconstruire c’est un imaginaire et une espérance. Il nous faut assumer cette tension entre l’urgence et le temps plus long de la refondation. Nous savons tous et toutes que l’extrême droite est en embuscade. Nous sommes au pied du mur. Nous devons réussir. »

 

Rapport Jean COMBASTEIL   CA CORNIL 13 SEPT

 

 

 

 

 

 

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21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 08:36

LE POUVOIR AVEC HOLLANDE ET VALLS : de la gauche plurielle à la gauche plus rien

 

Le président a donné une interview à un  journal du soir. Que faut-il en retenir pour l’essentiel ? Que sa politique économique en France échoue, que le Medef est l’interlocuteur préféré, que les salariés doivent faire des efforts, que les réformes doivent s’accélérer et qu’il ne changera pas de cap…

Il annonce ainsi que les seuils sociaux seront attaqués ce qui veut dire moins de CE, moins de délégués du personnel, moins de CHSCT, pour défendre les salariés ; cette mesure qui n’était pas dans les engagements de F Hollande  ne créera aucun emploi, on cède une fois de plus au MEDEF, à Mr GATTAZ PLUS. Il annonce pour calmer les Verts la proportionnelle sachant qu’il faut passer par un congrès pour les 3/5 et qu’ après le nouveau sénat fin Septembre les choses seront plus compliquées. D’ailleurs il ne parle plus, non plus, du vote des étrangers ce qui était lui aussi un engagement.

Cela vient après les reculs sur le droit du travail, les attaques contre les prud’hommes, la baisse des retraites et du pouvoir d’achat. Il verse des milliards au patronat qui lui refuse des contreparties en matière d’emplois et  qui préfère  verser des dividendes aux actionnaires.

Mr Hollande joue contre son camp, il pratique une politique libérale, de droite que Mr Sarkozy n’aurait pas appliquée…  Il n’y a plus rien dans la boite à outils, pour réparer les dégâts du libéralisme et de la politique d’austérité de l’Europe.

Alors il cherche des boucs émissaires, il veut des parlementaires dociles qui n’auraient qu’à appuyé sur le bouton du OUI pour une réforme territoriale qui  est concoctée sans que la population donne son avis.

La confiance n’est pas au rendez vous, la défiance est là, la déception et la colère aussi. La gauche est éparpillée, désorientée par cette politique qui échoue. Une politique faite de communication, de projets mal ficelés, de renoncements permanents. Une politique rejetée par 83 % des français dans un tout dernier sondage, avec la chute des deux principaux acteurs de cette politique.

S’il n’y a pas de politique alternative possible c’est qu’il n’y a plus de politique.

Il est temps que la gauche qui veut changer de politique se rassemble, forme un nouveau pacte majoritaire à gauche. La cinquième république est morte, il nous faut construire la 6ème. Reprenons la main pour un sursaut à gauche   . Sinon cela sera bientôt le clap de FIN.

 

 

G MARTEL   Corrèze

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 08:35

FEDERER, pour un nouveau CONTRAT SOCIAL

Comment restaurer la souveraineté du peuple quand on voit dans quel état la monarchie élective, inaugurée en 1958 - et jamais remise en question depuis - laisse la nation 55 ans plus tard ?

Trahison de la pensée de JAURES, trahison du programme du  CNR, trahison de l’héritage socialiste historique, affaiblissement permanent des institutions, affaiblissement « éhonté » de la République dont même LE PEN et SARKOZY arrivent à se réclamer sans vergogne.

Sommes-nous encore en République ? On ne peut qu’en douter profondément  quand on constate que l’Etat est désormais incapable de définir l’intérêt général et  de le garantir ; incapable de protéger le bien commun dans tous les domaines. Il est à présent clairement au service -souvent avec obséquiosité - du privé, dans une financiarisation des objectifs sociaux et économiques sans précédent.

C’est bien dans ce ghetto mensonger et oppressant qui aliène le temps, la santé et toutes formes de libertés ,qui endort ce faisant tout esprit critique et  toute volonté d’explorer le moyen et le long terme des projets publics collectifs d’un contrat social anémique ; c’est bien dans cette Nation asphyxiée  par les riches de plus en plus nombreux qu’il faut reparler haut et fort de souveraineté du peuple.

Que reste t-il de la devise LIBERTE-EGALITE-FRATERNITE de cette nation  qui cimentait les espoirs et galvanisait les énergies vers un monde plus juste, plus équitable et plus solidaire ? Des autocrates, des menteurs -voire des voyous - ont pillé la maison. Le « qu’ils s’en aillent tous » de MELENCHON est parfaitement justifié. Ceux qui s’y rallient doivent jeter les bases d’une VIème République - qui serait la première des temps dits modernes - où leurs connaissances et leur détermination feraient d’eux dans des meetings, des universités, des rencontres populaires, les inlassables et modestes défricheurs d’un nouveau terreau. Ils sont tous faillis ces « élus » de quarante, cinquante, soixante ans et plus qui ont laissé délibérément  le crépuscule républicain s’installer. Leur goût obsessionnel du pouvoir les a tous écartés de la position de principe si nécessaire et si utile de Commis de l’Etat et de la Nation ; fonction qui implique un travail de tous les instants, l’abnégation et la discrétion sans nécessaire reconnaissance publique et médiatique.

La politique spectacle, inaugurée par DE GAULLE et démultipliée dans les années 80, a eu raison du débat d’idées de fond qui  alimente l’intérêt pour la gestion de la Cité que ce peuple a hérité de son histoire.

Restaurer l’horizontalité de pouvoirs solidaires, partagés et utiles qui traversent nécessairement la société en marche. Labourer et semer dans le champ de la conscience collective pour faire émerger une nouvelle Constitution et un nouveau Contrat Social qui s’inscriront l’une au fronton et l’autre au cœur d’une nouvelle  République. Voilà le CAP !!!!!

 

 

 

 

Au sein de ce fédéralisme national, les « anciens » devront savoir renoncer à leurs mandats -souvent pluriels - car ils sont,  qu’ils le veuillent ou non, marqués par les  compromis et  les renoncements, sinon les trahisons, que leur a infligé longuement cette série de petites monarchies électives. Ils en gardent les postures et les résistances. Par honnêteté, ils doivent en appeler largement au renouveau de la classe politique à travers  les jeunes générations issues de la société civile.

Quant à la question du FN et les tentations qu’il suscite, il convient de montrer clairement qu’il y a bien un noyau national-fasciste au cœur de sa dynamique. Mais aussi, que ce parti promu par un milliardaire, allié inconditionnel et irréductible de toutes les droites, a toujours cherché à ouvrir une crise de régime pour offrir la République au chaos. Il est peut être sur le point d’y parvenir ! Pas sûr. Autocratie et népotisme le fondent. La dialectique pernicieuse et le galvaudage  sémantique des concepts sont sa tasse de thé. Il est même perçu aujourd’hui comme garant de la Laïcité ! Un comble ! Regardons autour de nous, et voyons où les nationalismes nous conduisent : jusqu’à faire imploser de vieilles nations. Le FN est aussi rétrograde dans ses fondements et sa pratique que les staliniens qui soutiennent Poutine dans sa reconquête de l’Empire. Sa puissance de recrutement est strictement liée au crépuscule républicain de la Vème République.

Daniel  SOULARUE  CAP A GAUCHE 19

 

 

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 08:47

UNE HISTOIRE A DORMIR DEBOUT

Il faut revenir sur ces folles journées dans la République française.  Montebourg et Hamon ont fait cause commune pour dire publiquement leurs désaccords avec la politique économique suivie par le gouvernement dirigé par Valls. Hollande affirmait qu’il n’y avait de désaccords avec les propos de Montebourg !!!! Valls aurait menacé de démissionner si Montebourg restait. Or il faut savoir que c’est l’alliance Montebourg  et Hamon qui a facilité l’arrivée de Valls à la place de JM Ayrault.

Rappelons que Montebourg ne remettait pas en cause les aides versées mais demandait une autre répartition sous forme des 3 tiers, afin d’aider les ménages et de redonner du pouvoir d’achat…. Vous n’y pensez pas, car il faut reconstituer els marges des entreprises, afin que les actionnaires s’en emparent au détriment de l’emploi et des salaires.

Alors Hollande  a-t-il   mal vu  et apprécié la situation (malgré de nouvelles lunettes, il est vrai embué par une pluie permanente, sans parapluie,  sans un abri présidentiel) ? Le gouvernement affirme qu’il mène la même politique : ni virage, ni tournant….Tout le monde pense qu’il droit…dans le mur. D’autres couacs continuent : un avance qu’il faut augmenter la TVA, l’autre demande à gouverner par ordonnances, l’autre veut radiés les chômeurs et par-dessus tout cela un ministre nommé que depuis 9 jours est obligé de démissionner car il n’aurait pas déclaré ses impôts et n’aurait pas payé son loyer depuis 3 ans et ses PV…on croit rêver !!!!

Cet épisode qui va se poursuivre  chaque jour et s’amplifier va profiter à l’extrême droite  d’autant que certains médias, occupant les  antennes, se plaisent à multiplier  les  jeux de rôles sur une dissolution pour la fin de l’année.

 

G Martel   19

 

 

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 08:46

CA BALANCE PAS MAL  A…FRANGY  CA BALANCE AILLEURS AUSSI

Deux ministres de Valls ont dit leur vision de la situation économique de la France. Cette politique n’est pas équilibrée et pénalise les ménages au bénéfice du grand patronat.

Cette politique émane de l’Europe, du rôle de la BCE et de la politique d’austérité. Ces vérités beaucoup à gauche le disent depuis longtemps.

Les milliards versés au Medef sont sans effet sur l’investissement et la croissance, ils servent à verser des dividendes aux actionnaires.

Alors on forme en deux ans et demi un quatrième gouvernement qui ne veut rien changer à son cap.

Le cap fixé au Bourget, qui a permis la victoire, était d’un autre ordre. Il voulait s’attaquer à la finance, à l’argent roi, aux paradis fiscaux, à la fraude fiscale, aux inégalités, au chômage. Rien de cela n’a été fait mais en plus on a donné des milliards au Medef, qui n’investit pas, qui n’embauche pas, qui en réclame toujours plus.

Ce n’est pas en détruisant le code du travail, s’attaquer aux acquis sociaux, faire payer toujours les  mêmes que la confiance va revenir. Les sanctions électorales le prouvent : l’électorat de gauche, tout l’électorat de gauche sanctionne cette  politique libérale. Il reste peu de temps pour en changer.

Et le changement urgent ce sont  les institutions. On voit dans l’actualité que cela ne peut continuer. Le changement pour une sixième République c’est  maintenant.

 

G Martel  Corrèze

 

 

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Présentation

  • : Le blog de capagauche19
  • : L’association est un organisme de réflexion, d’action, d’intervention et de formation pour favoriser une démarche citoyenne en lien avec le mouvement social et la gauche politique, syndicale et associative. Elle se donne cinq objectifs : - s’ouvrir aux citoyens des sensibilités de gauche en accord avec les buts poursuivis par l’association. -renforcer le rassemblement de la Gauche tout en restant indépendant des partis politiques. -développer des actions permettant de combat
  • Contact

Agenda

CAPAGENDA

 

    10 JANVIER CONSEIL D'ADMINISTRATION A TULLE 10 H CCS  

24 JANVIER :

ASSEMBLEE GENERALE DE L'ASSOICATION  TULLE  14 H 30  CCS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Recherche

Les cahiers débat de Cap à Gauche 19

Une collection citoyenne

Déjà parus

 

 

N°1 : Manifeste pour une république laïque, démocratique et solidaire - septembre 2009 

N°2 : Laïcité - décembre 2010 

N°3 : Cent ans de luttes sociales en Corrèze - avril 2011

N°4 : Les services publics, un besoin essentiel - juin 2011

N°5 : La santé et la protection sociale, un idéal solidaire et républicain - novembre 2011

N°6 : Pour une refondation républicaine et démocratique - janvier 2012

N° 7  Manifeste  pour une gauche de progrès - septembre 2012

N° 8 : Pour la refondation de l’école - novembre 2013

 

Commande :

Ces cahiers peuvent être commandés en version numérique par mail : capagauche19@gmail.com   au prix de 2 € le numéro

3 euros le numéro - 20 euros les 8 en version papier

à adresser à :

Georges Martel

2 allée Maurice-Ravel - 19240 Varetz